Dr Knittel, D.U. d'Orthodontie & Cabinet d'Orthodontie du Dr Bravetti
Orthodontiste Qualifié de la région de Longwy, Longuyon et Villerupt
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74 rue de longwy
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Pouce et tétine : article du Parisien.fr


Pouce et tétine : les orthondistes mettent en garde les parents

A l'occasion du congrès de la Fédération française d'orthodontie (FFO) qui ouvre ses portes lundi 7 novembre, des spécialistes exposeront leurs avis sur le pouce et la tétine, un sujet qui divise les parents et les professionnels de la santé. 

Le risque d'une déformation du palais

« On a eu envie de faire cette journée parce qu'on s'est aperçu que les enfants ont de plus en plus le pouce ou la tétine à des âges un peu surprenants. Jusqu'à 5, 6, voire 8 ans », déplore le stomatologue Jean-Baptiste Kerbrat. Pour le spécialiste, « tout le problème est d'évoquer la dualité entre un besoin infantile, qu'on peut comprendre, et un besoin qui dure dans le temps, et qui devient pathologique, entraînant des malformations faciales ». 


Ces enfants « ont un automatisme de succion et un automatisme de respiration buccale, deux grands facteurs de déformation du palais », indique le Docteur Kerbrat, décrivant  « un palais beaucoup plus étroit, plus creux, une mâchoire qui n'est pas assez large, donc forcément une mauvaise position des dents et puis aussi des incisives beaucoup plus en avant ». Pour l'enfant, un usage tardif de la tétine a aussi tendance à perturber l'évolution normale de la déglutition et de la respiration. La tétine « plus pernicieuse » que le pouce Pouce ou tétine, l'impact est sensiblement le même aux yeux du spécialiste : le pouce, plus dur et un peu plus large, « déforme un peu plus ». 





Quant à la tétine orthodontique

Présentée comme physiologique, elle est « plus pernicieuse », explique M. Kerbrat. Elle donne bonne conscience aux parents. Pourtant, «la tétine orthodontique n'existe pas », insiste-t-il.


« Le pouce c'est toujours pour l'enfant une façon d'essayer de combler un manque », explique de son côté la psychanalyste Claude Halmos, qui interviendra lors de la matinée de la FFO. Alors que la tétine, elle, est proposée par l'adulte. 


En quinze ans, l'usage de la tétine n'a cessé de croître, provoquant l'inquiétude des psychologues. Sept bébés sur dix en sont pourvus, et souvent la gardent longtemps. Ranger la tétine dès que possible « Quand il s'agit de nourrissons, si cela rassure les mères, pourquoi pas », estime Claude Halmos.

« Ce contre quoi je m'élève, poursuit-elle, c'est ces enfants qui ont deux, trois, quatre ans, qui parlent, qui marchent, qui vont à l'école, et qui se promènent avec ce truc dans la bouche ».


« C'est difficile de grandir pour un enfant, parce que chaque étape suppose qu'on abandonne l'étape d'avant », explique la psychanalyste. Continuer à sucer la tétine ou à prendre son pouce est « très profondément perturbant pour l'enfant », à la fois « appelé à être grand et renvoyé à des sensations de quand il était nourrisson », ajoute-t-elle. 


Côté pratique, le Dr Kerbrat recommande d'arrêter les biberons dès que l'enfant sait boire, d'exclure toute « tétouille » sucrée, « catastrophique » pour les dents, et, si tétine il y a,  de se limiter à un seul exemplaire et de l'enlever dès que l'enfant s'est endormi.


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